Cet article abordera des sujets comme la dépression, l'anxiété et le suicide. Veuillez arrêter de lire si l'un de ces thèmes peut potentiellement vous déclencher.
La semaine dernière, la mort d'Amélie Battle Bastos, une jeune fille de 16 ans portée disparue à Porto et dont le corps a été retrouvé le 18 janvier, a laissé le Portugal désolé et a fait repenser l'importance de la santé mentale, surtout en temps de pandémie.
Que s'est-il passé avec Amélie?
Lundi 17 janvier, Amélie a disparu et sa mère a lancé un appel sur les réseaux sociaux pour aider à retrouver sa fille, révélant qu'il y avait un risque élevé de suicide, vu qu'Amélie souffrait de dépression et avait emporté avec elle, tous les médicaments qu'elle prenait prise. Le lendemain, mardi 18, le corps d'Amélie est retrouvé à la Praia dos Ingleses, à Porto.
L’impact de la pandémie sur la santé mentale des jeunes
En fait, la pandémie a aggravé la situation en provoquant un environnement d'instabilité, d'isolement, de peur et surtout pour beaucoup la perte de leurs proches. Le rapport Health at a Glance Europe 2020 a montré que la pandémie a entraîné une charge croissante sur le bien-être mental des citoyens, avec des preuves de taux plus élevés de stress, d'anxiété et de dépression, en particulier chez les adolescents. Selon l'UNICEF, près de 46 000 adolescents meurent chaque année par suicide, ce qui est non seulement choquant, mais aussi l'une des cinq principales causes de décès pour leur groupe d'âge. De plus, selon un autre rapport de l'UNICEF, "La situation des enfants dans le monde", où une enquête auprès d'enfants et d'adultes dans 21 pays a été menée, les adolescents âgés de 15 à 24 ans avouent se sentir déprimés.
En pleine troisième année de la pandémie de COVID-19, l'impact sur la santé mentale et le bien-être des enfants et des jeunes demeure un sujet crucial, qui ne peut être ignoré. Les troubles mentaux diagnostiqués, tels que l'anxiété et la dépression, peuvent avoir un impact négatif significatif sur la vie des enfants et des jeunes à tous les niveaux, que ce soit sur leur état de santé, leur vie sociale, leur capacité d'apprendre et leur capacité à s'exprimer.
Passer à l'action
De nombreuses organisations et gouvernements, tels que les Nations Unies et la Commission européenne, ont déjà pris des mesures afin de sensibiliser à cette question mais aussi d'aider toute personne atteinte d'une maladie mentale. Selon l'endroit où vous vivez, des lignes téléphoniques sont disponibles au cas où vous ressentiriez le besoin de parler à quelqu'un de vos sentiments, de vos peurs et de vos pensées. Veuillez noter que ceux-ci sont généralement anonymes. Vous pouvez les trouver facilement en ligne et même sur les réseaux sociaux !
Cependant, nous ne devons pas laisser tout le travail aux organisations, aux institutions et aux gouvernements, en tant qu'individus conscients, il est important que nous réalisions qu'une maladie mentale est sûrement une expérience douloureuse, faisant de la vie quotidienne des personnes qui souffrent une bataille constante. Par conséquent, nous pouvons faire des choses simples telles que :
Sensibiliser à la question en utilisant les réseaux sociaux
Se renseigner sur le sujet
Faire preuve de compréhension et de compassion envers les personnes que vous connaissez qui souffrent d'une maladie mentale, ainsi que leur montrer les bonnes choses de la vie et qu'il y a de l'espoir.
Rappelez-vous toujours les paroles de Maya Angelou "Vous pouvez contrôler tous les événements qui vous arrivent, mais vous pouvez décider de ne pas vous laisser abattre par eux, car vous êtes fort!"
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